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Programme Éducation (C2L : Centre de lecture et de loisirs) : « Une éducation ludique aide nos enfants à s’impliquer dans les activités scolaires »

L’éducation ludique dans le système scolaire aux Îles Comores n’est pas suffisamment intégrée au programme. 

Qu’entend-on par « éducation ludique » ? C’est la fusion du divertissement et de l’éducation : une forme de divertissement conçue pour éduquer tout en les amusant.

Ainsi, parmi nos programmes, le pôle « éducation » abrite un programme C2L situé au Nyumakele (Anjouan) qui consiste à éduquer les enfants par la lecture et le divertissement. Dans chaque centre, des activités de lecture et animations sont effectuées afin de susciter l’intérêt des enfants. De plus, cela permet d’intégrer des méthodes d’apprentissage variées dont la créativité et l’initiative. 

Cette semaine, une formation de théâtre se déroule au CDRP (Centre de recherche pédagogique) de Mremani sur les méthodes théâtrales afin d’accompagner les enfants à être dynamique et créatif à travers le théâtre. Notre initiative permet de former les animateurs sur la créativité de l’éducation mais aussi de créer des animations étendues pour amplifier l’implication scolaire des élèves. 

 « L’éducation ludique peut aider nos enfants à s’investir davantage dans le milieu scolaire » 

#maeecha #education #AC2L #anjouan #comores #théâtre #animation #divertissement #education

ÉCOLE COMMUNAUTAIRE MAEECHA (ECMA) & CENTRE D’INSERTION PROFESSIONNELLE (CIIPM) :

L’ensemble de nos programmes a été fragilisé par la pandémie mondiale dont la scolarité ainsi que le milieu professionnel. 

Parmi ces programmes, notre pôle « éducation » avec l’insertion des jeunes dans le milieu professionnel ainsi que la scolarisation des enfants dont l’ECMA. Néanmoins, nous avons pu maintenir certaines activités grâce à l’ensemble de notre équipe qui s’est investie au cours de cette période délicate ainsi que nos partenaires. Dans ce cadre, un suivi sur l’évolution des actions dans les établissements permettent de situer nos actions. 

Depuis mars 2021, toutes les écoles des Îles Comores ont repris. Les élèves de l’ECMA poursuivent aussi leur cursus scolaire et reviennent dans les classes grâce à des mesures installées permettant de les encadrer et de les accompagner grâce au corps enseignant. 

Quant au CIIPM, les apprenants ont terminé leur stage d’insertion professionnelle, ils poursuivent à présent leurs enseignements dans les chantiers écoles commandés par leurs formateurs respectifs du centre. 

Notre priorité est de les accompagner de façon constante même en période pandémique. 

« L’éducation est synonyme de réussite »

Célébration de la Journée de l’Enfant Africain

 

 

A l’occasion de la journée de l’enfant africain le mercredi 16 juin 2021, notre ONG a célébré les enfants de toute l’Afrique. Un hommage particulier est rendu aux militants de Soweto qui se sont opposés à l’injustice et ont instaurés des droits aux enfants africains.

 

Maeecha a organisé une journée de sensibilisation sur l’île d’Anjouan au collège d’ADDA Nioumaklé qui porte sur le respect des droits de l’enfant.

 

Élèves, parents ont étés conviées pour prendre part à cette journée dans le but d’échanger sur les problématiques présentes aux Îles Comores. Des témoignages et des échanges ont permis d’échanger sur l’éducation à l’école, dans les foyers et dans les lieux publics. Les institutions publiques (sécurité, service social et médical) étaient présentes dans le but de sensibiliser les jeunes notamment sur la violence sexuelle. La Direction du Genre et la Direction de la Cellule d’Écoute dont sa directrice, Fatima Bakar, encouragent les parents et les enfants de dénoncer ces actes de barbarie afin d’y mettre fin.

 

ROSEMINE Maoulida, élève de 5ème au collège rural de ADDA expose ses préoccupations : « Je dis non aux maltraitances faites aux enfants, nous avons nos droits et ils doivent être respectés. Je dis non aux mariages forcés, à l’asservissement, aux maltraitances, aux violences et aux travaux forcés imposé aux enfants. La place de l’enfant se trouve à l’école. Plus de 54% des gens emprisonnés dans les prisons des Comores sont impliqués dans des crimes sur mineurs. Je fais appel aux responsables concernés et de bien vouloir accepter leurs rôles, prendre leur part de responsabilité pour lutter et mettre fin à ces événements néfastes. »

 »Nos enfants sont notre avenir de demain »

 

#Maeecha #journee #internationale #sensibilisation #solidarite #ile #comores #protection #enfant #mineur #sexuelle #Unicef #violation

 

Formation Éco École

Formation Éco École : Éducation aux thématiques de l’environnement et du développement durable

La formation éco-école a débuté sur l’Île d’Anjouan à Mremani concernant la thématique de l’environnement et du développement durable.Cette formation, proposé par Maeecha, à l’attention des enseignants de l’ECMA (Écolee communautaire de Adda) et ouvertes aux écoles adhérentes à l’initiative. Elle permet d’instruire sur l’approche environnementale et la protection de la nature.

Vint-quatre enseignants ont répondus présents durant ces deux journées complètes dans le but d’intégrer une démarche écologique dans leur enseignement et d’éduquer les élèves vers une nouvelle approche écologique et respectueuse de l’environnement.

Des supports de formation ont été intégrées dans le but de rendre cet enseignement, non pas théorique mais pratique et de permettre un changement immédiat. Sept étapes sont retenues et essentielles dans l’élaboration d’une éco-école que l’on retrouve sur une affiche ludique et colorée pour la compréhension des élèves.

Le but premier de cet atelier étant concrètement de permettre aux enseignants d’accéder à des outils adaptés au programme scolaire dans l’éducation des élèves. Cela permettra aux élèves, futurs acteurs de demain, de comprendre les enjeux du développement durable. Nourou Ousseine, participante, nous expose son point de vue :

« Je remercie Maeecha de m’avoir donné l’opportunité de participer à cette formation sur le développement durable et la protection de l’environnement. Cela consiste à nous initier sur la protection de la nature. C’est une bonne chose de penser constamment au développement de notre environnement car cela fait partie des éléments qui nous garde sur cette planète en bonne santé. Comment transmettre ces notions à nos enfants dans nos foyers et dans nos écoles est une interrogation que la formation peut nous apporter. C’est une bonne initiative de partager ces notions qui apporteront des changements de comportements à notre égard quant à la protection de l’environnement et son développement. »

Ce projet est réalisé en partenariat avec d’autres organismes : FEE, Ambassade de France aux Comores et le réseau Parc National des Comores. L’environnement et la nature sont des priorités pour notre avenir, éduquez les enfants dès le plus jeune âge sur cette thématique peut nous sauver.

#environnement #maeecha #education #developpement #durable #avenir #nature #programme #scolaire #enseignement #comores #anjouan

Rencontre francophone sur la marchandisation et la privatisation de l’éducation.

Du 23 au 26 octobre s’est tenu la deuxième rencontre francophone sur la marchandisation et la privatisation de l’éducation à l’Institut de la Francophonie pour l’Éducation et la Formation à Dakar. Cet événement a réuni dans leur diversité 105 délégués issus de 25 pays dans l’objectif de trouver des réponses communes face à la croissance alarmante des acteurs privés dans le secteur éducatif. Partageant l’ambition de construire une éducation publique de qualité, capable d’agir pour que les personnes acquièrent la possibilité (en termes de compétences, de capacités, de désir et d’imaginaire) de se projeter dans la société et d’en définir ses évolutions, ces quatre jours se sont articulés autour de savoirs théoriques mais aussi à partir du travail de terrain.

Les deux premiers jours ont été l’occasion d’échanger sur les enjeux liés à la marchandisation de l’éducation. Lors de la cérémonie d’ouverture, hôtes, partenaires et organisateurs ont pris la parole pour exprimer leur point de vue sur ce phénomène grandissant. La philosophie du réseau francophone contre la marchandisation de l’éducation, qui regroupe les organisateurs de la rencontre, entend promouvoir l’éducation comme l’un des moteurs du développement de nos sociétés. Or, la plénière sur l’état des lieux de la privatisation et de la marchandisation de l’éducation a montré à quel point cette tendance risque de transformer en profondeur les systèmes éducatifs non seulement en termes de dégradation de la qualité des contenus pédagogiques mais aussi de renforcement des discriminations et inégalités. Des représentants étatiques (Belgique, Bénin, Burkina Faso, France, Haïti, Sénégal) et des organisations internationales (UNESCO, CONFEMEN) ont pu également partager leur expérience sur ces enjeux, ce qui a  permis d’approfondir la connaissance des contextes variés dans lesquels elle opère.

Si chaque pays doit faire face à des problématiques bien spécifiques, la marchandisation de l’éducation requiert à la fois la nécessité d’une éducation publique forte et la régulation du secteur privé tout en posant la question des problèmes relatifs à la perte de cohésion sociale et enfin des conditions de recrutement, de travail et de formation des personnels éducatifs. Ces quatres enjeux ont fait l’objet d’ateliers tournants lors d’un après-midi afin de dégager les préoccupations puis les réponses liées à l’émergence d’une vision de l’éducation comme bien marchand. En effet, face à ces dangereux développements, il est crucial de préciser le modèle de société que nous défendons ensemble et la place que l’éducation occupe aujourd’hui dans nos vies. Quel type d’éducation ? Quel avenir sociétal voulons-nous pour les générations à venir ? Quelles possibilités ouvrons-nous aux jeunes et adultes de demain ?

Ainsi la question de la marchandisation et de la privatisation de l’éducation est une question éminemment politique car elle interroge la manière dont nous souhaitons, en tant que citoyens et citoyennes, organiser et repenser nos sociétés. Assujettir la formation à l’emploi, placer l’éducation sur les logiques de marché, monnayer le champ des activités périscolaires revient à détourner l’éducation de son objectif principal. Outre les problèmes énoncés ci-dessus, la marchandisation et la privatisation de l’éducation ont été interrogées au travers de cinq autres thèmes lors des ateliers simultanés du mardi après-midi.
Rencontre francophone sur la marchandisation et la privatisation de l’éducation Rencontre francophone sur la marchandisation et la privatisation de l’éducation

23 au 26 octobre 2017 | Dakar

COMMUNIQUE DE PRESSE

Une nouvelle pierre à l’édifice de la mise en œuvre du PDC du Nyumakomo

20 octobre 2017, la commune du Nyumakomo poursuit la mise en œuvre de ses projets par la pose de la première pierre du chantier du projet Agriculture issu de son Plan de Développement Communal (PDC).

L’intervention de MAEECHA dans la commune de Nyumakomo et de Mitsamiouli est motivée par le soutien de la stabilité politico-institutionnelle des Comores, en promouvant la politique de décentralisation, la bonne gouvernance locale et la démocratie participative.

En action sur le terrain en faveur de la décentralisation et du développement local depuis 2013, cet événement correspond aux principales orientations de cette 2ème phase du projet, à savoir, l’accompagnement des communes à l’apprentissage de la maîtrise d’ouvrage et la mise en œuvre concertée de projets de développement.

Réalisations prévues :

  • Construction de 3 citernes en zones agricoles
  • Construction d’un magasin de stockage et conservation de produits agricoles

Fruit de la planification concertée du développement local, ces chantiers de construction contribueront au développement économique local et à l’amélioration des conditions de vies des habitants de Nyumakomo.

Dans le but de favoriser l’autonomisation des communes dans la maîtrise d’ouvrage, un Comité de Pilotage (COPIL), dont les membres sont issus de différents groupes tel que les agriculteurs, le Cadre de Concertation Communal, MAEECHA et de la Mairie, s’occupe principalement du suivi de la réalisation des projets.

Maeecha participe à la Global Action Days.

Campagne internationale de présentation et de promotion des acteurs pour le développement durable, la Global Action Days est organisée par la FEE.

🌳🌳🌳Du 6 au 12 octobre🌳🌳🌳
La FEE communique sur les actions qu’elle a mené tout au long de l’année. Elle valorise l’ensemble des acteurs qui oeuvrent en son sein et en dehors, les bénévoles, les membres du réseau mais également, toute personne souhaitant participer.

La FEE (Foundation for Environmental Education-Fondation pour une Education Environnementale) mobilise ses membres pour une grande campagne internationale de sensibilisation au développement durable. La FEE rassemble un réseau de 73 pays, dont les Comores puisque l’ONG Maeecha en est la représentante officielle.

🌳🌳🌳La journée du 10 octobre est justement consacrée à la promotion de leurs activités.🌳🌳🌳

Tout le monde est invité à y participer en s’inscrivant sur internet, en suivant le lien: http://www.fee.global/registration ou en rejoignant le groupe @Global Action Days

Maeecha participe aussi!

Formation à l’éducation environnementale au profit des enseignants des écoles du Nyumakele, concours de dessin sur le développement durable et opération ville propre à Adda.

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Tous à l’école!!

« Tous à l’école! »

Voilà le cri d’appel de Maeecha pour cette rentrée !

Les jeunes de l’ECMA ont repris le chemin de l’école depuis le 28 septembre.

Avant cette date, Maeecha, conjointement avec le Commissariat à l’éducation et le service de la petite enfance, a mené une campagne de sensibilisation sur la scolarisation des enfants de moins de 5 ans, des mineurs isolés et des jeunes vivant en situation de handicap, du 20 au 28 septembre.

Les villages concernés sont d’abord Hantsahi, Sadampoini, Kangani et Adda-Magnassini ; d’autres localités ont été ciblées pour la suite. Ils connaissent le plus haut taux d’abandon scolaire, de redoublement et une montée de la délinquance juvénile.

La gendarmerie du Nyumakele a participé à la campagne afin de donner plus d’écho au message et par ailleurs, des jeunes ayant vécu à Mayotte ont témoigné et animeront des rencontres prévues avec les mineurs isolés qui seront identifiés par la suite.

Maeecha agit pour la scolarisation des enfants porteurs de handicap !

120 enfants identifiés comme vivant en situation de  handicap (surdité, troubles de la vision ou de la motricité etc.) bénéficient en ce moment d’un suivi médical réalisé par une panoplie de spécialistes (neurologue, psychiatre, radiologue, etc.) grâce à une collaboration avec la direction de la santé et des médecins spécialistes.

Comme dit la chanson, « Sawa, sawa », tous les enfants sont égaux et ont droit à l’école.

Bonne rentrée !

 

 

Rejoindre Maeecha?

Une place est à prendre chez Maeecha!
Le poste du Chargé(ée) des programmes est à pourvoir. Votre rôle? Coordonner l’ensemble des programmes et projet et soutenir les équipes respectives…
Chargé(e) de programmes
Lieu : Moroni ou Anjouan (Mrémani)
Statut : CDD 2 ans (avec Possibilité de renouvellement)
Service : Coordination
Supérieur(e) hiérarchique : Directeur

Mission:
Sous la responsabilité du directeur de MAEECHA, la ou le titulaire du poste développe et coordonne les programmes et projets et appui l’équipe de responsables de programme et chefs de projet. Continue reading Rejoindre Maeecha?

Comment réussir la décentralisation?

  Maeecha se ravit de vous retrouver, lecteurs de La Gazette, pour ce deuxième rendez-vous des communes!

Quelles réponses à nos questions d’il y a une semaine ?

Les communes réussiront-elles à (re)mobiliser leurs citoyens autour de leurs efforts ?

Le processus de la décentralisation encourage les communes à mener une politique « collégiale » donnant sa valeur à la participation citoyenne. Chaque voix doit être entendue et les avis de tous forgent le projet commun porté par les élus.

C’est ainsi que la loi de la décentralisation promulguée par décret n° 11-147 PR, stipule dans l’article 5 que « l’organisation d’une commune repose sur deux organes : un organe délibérant, le conseil communal et un organe exécutif, le Maire » et son titre III de traiter de la démocratie locale et ainsi dans l’article 49, de la participation citoyenne.

Au quotidien, à Mitsamiouli et Nyumakomo, le Cadre de Concertation communal est cette agora où sont traités les divers sujets du développement local, et, tous, sur un même pied d’égalité, les habitants de la commune sont écoutés. Ce premier outil se veut agir comme une boîte à idées interactive. Il est composé d’une Assemblée Générale (délibérative) et d’un Comité de Développement Communal (exécutif). Ce dernier favorise la concertation à l’échelle communale et renforce le dialogue entre élus et citoyens. Son adoption dans les deux communes a permis une élaboration partagée et concertée des Plans de Développement Communal (PDC) et ainsi la construction d’une vision communale.

Néanmoins, le dispositif peut rencontrer quelques obstacles ; la population pouvant critiquer les autorités communales et se plaindre de ne pas être consultée, sans pour autant s’approprier cet espace d’expression libre et citoyenne. L’une des raisons ? Elle n’y est pas familière, l’outil n’étant pas généralisé à l’ensemble du territoire, mais concentré sur les principaux membres du CDC. Ce dernier est constitué en une assemblée générale et le panel (représentants de plusieurs catégories (notable, jeune, femme, enseignant, agriculteur, etc) qui est le noyau dur du CDC. L’accompagnement de Maeecha est certes présent, mais une globalisation de sa démarche axée sur une décentralisation réussie et  l’approche orienté changement à l’échelle nationale serait peut-être salvatrice. En regardant chez les voisins, on parviendrait à se forger.

A l’issue d’une série d’ateliers de concertation sur la construction d’une vision, d’une stratégie de développement et sur une priorisation des projets, le Plan de Développement Communal est créé.  Il constitue un document de cadrage et de référence du projet communal construit sur 5 ans, de 2014 à 2019. Il concentre l’ensemble des réflexions menées par la commune, dans une démarche orchestrée par l’équipe du Projet d’Appui au Développement Local de Mitsamiouli et Nyumakomo (PADLMN) de  Maeecha, et suivant une vision qui se décline en une diversité de projets répondant aux besoins prioritaires des habitants, dans le respect des atouts de la commune. Par exemple, le PDC de Mitsamiouli prévoit l’aménagement des sites touristiques et côtiers dans les espaces balnéaires de la région,  quant à Nyumakomo, il est question de la valorisation et du renforcement du secteur agricole.

Le Plan de Développement Communal est le fruit de l’approche Maeecha, orientée vers une participation et une concertation des forces vives de l’espace qui nous concerne ici, réunies en un seul écho pour l’amélioration de leurs conditions de vie, au-delà des frontières physiques du village et de leurs représentations dans l’esprit commun.

Au vue de ses engagements auprès de l’Union Européenne, partenaire du programme  PADLMN, Maeecha est enregistrée comme maître d’ouvrage. L’accompagnement vers une autonomie des communes étant ancré dans la démarche de concertation et l’approche participative de Maeecha, celle-ci  met en place un organe chargé du suivi de l’exécution des projets, le Comité de PILotage (COPIL).

L’identification du COPIL en tant qu’entité responsable de la bonne réalisation des ouvrages communaux vient du travail collectif de Maeecha et de ses bénéficiaires. Il est composé de 8 membres à Nyumakomo : 2 membres de Maeecha, 2  représentants de la Mairie, 2 membres du CDC et 2 agriculteurs.A Mitsamiouli, deuxième commune bénéficiaire du programme « Mayendeleo ya mikowani », le COPIL a procédé à une étape primordiale, la levée topographique des sites du projet.

Sur le terrain, certaines communes se retrouvent désœuvrées face à des questions telle que : Comment choisir le projet qui répond à l’intérêt général de ma commune ? Quelle somme allouée aux projets ? Et comment la mobiliser ? Par l’appropriation des organes développés par le biais du programme PADLMN, Maeecha vient renforcer l’encadrement de la mise en œuvre de la loi de la décentralisation auprès des communes.

Quelle issue donner au processus de la décentralisation au niveau national, au vue du travail accompli dans le nord par le programme ? Les dispositifs sont à l’essai ; à l’horizon 2019, une rétrospective de l’intervention de Maeecha dans le nord sera effectuée. Selon le bilan, une généralisation des dispositifs, améliorés si nécessaire, pourra sans doute secourir les communes en difficulté …

Malgré l’efficacité des outils pour une bonne gouvernance locale se pose la question de la légitimité sans le soutien des décideurs politiques. Sur le long terme, nos communes seraient saines et les bienfaits auront des répercussions sur les citoyens mais également sur les dirigeants. Ainsi, pas de déni, ni fausses responsabilités, pas de confusion dans les rôles établit dans la hiérarchie du décret n°11-147 PR.

Faudrait-il encore que ceux-là constatent et reconnaissent les efforts accomplis (outil de gouvernance adapté, environnement de travail amélioré, souci de transparence, concertation, citoyenneté), qu’ils s’imprègnent de la démarche et œuvrent pour le bien-être de tous en bonne intelligence avec les acteurs qui s’attèlent déjà sur le terrain… Qu’attendons-nous ?

L’intervention de Maeecha apporte une solution en introduisant une méthodologie évolutive s’adaptant au profil de la commune, à ses forces vives et de manière inhérente, à ses projets.

Sortir du rôle de spectateur et devenir acteur de sa commune, une attitude positive et citoyenne ! Au prochain rendez-vous des communes !

Maeecha

Publiée dans La Gazette n°2998.