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NE VENDEZ PAS L’ÉDUCATION

#NeVendezPaslEducation

« …Oui nous offrons des fournitures scolaires aux enfants; oui, nous assurons la formation de leurs enseignants; oui, nous facilitons la prise en charge de leurs soins de santé;
et alors????….en quoi cela change-t-il le quotidien des enfants? Qu’est ce qui change chez eux, chez leurs enseignants et leurs parents?.. » a martelé le directeur de MAEECHA dans son discours prononcé ce matin lors de la cérémonie officielle de remise des fournitures scolaires au profit des 12000 enfants et 350 enseignants et encadreurs pédagogiques des 25 écoles de base du Nyumakele.

 

 

Cette action est devenue une tradition depuis plus de dix ans soulève la question de l’efficacité et la pertinence de nos actions.  « …Aujourd’hui, nous osons nous féliciter car vers la fin des années 90, début des années 2000, on comptait quelques 2 ou 3 réussites au bac et faible pourcentage à la réussite des examens 6éme et CEP dans cette région. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, on compte entre 60 et 80 % de réussite respectivement au bac et à l’entrée en 6ème.. » a rajouté le directeur de Maeecha avant d’insister sur la responsabilité de tout un chacun sur le respect des droits de l’enfants.

Et il finit : « Nous serons satisfaits que quand l’Etat créera des emplois au profit de cette jeune génération dès la fin de leurs études; et là l’on pourra parler de RÉUSSITE car les enfants deviennent des responsables et pourront répondre à leurs propres besoins et à leur tour à ceux de leurs parents »

 

PROGRAMME WASH À UTSA (ANJOUAN)

A Utsa, une localité très reculée de l’île d’Anjouan, Alimo responsable du programme WASH et son équipe n’ont pas manqué d’arguments pour convaincre la population d’Utsta à utiliser le chlore en vue de rendre l’eau, potable avant de la boire. Amir, animateur social a expliqué les conséquences de l’eau non traitée sur la santé humaine. Les microbes qui se trouvent dans l’eau non potable entrainent des maladies diarrhéiques telles que le cholera et surtout la typhoïde qui fait des ravages aux Comores notamment à Anjouan. Les femmes présentes à cette réunion de sensibilisation ont participé activement en posant des questions concernant l’utilisation du chlore ainsi que les précautions à prendre pour le traitement. Pour rappel, le projet wash2015 concerne deux aspects essentiels : le traitement de l’eau à domicile par le chlore et la construction des latrines améliorées dans plusieurs localités rurales de Ngazidja, Mohéli et Anjouan. En tout 9000 ménages sont concernés par ce projet.

 

 

 

FIN DE FORMATION D’ALPHABÉTISATION FONCTIONNELLE DES ADULTES ORGANISÉE PAR MAEECHA

Le projet de formation d’alphabétisation intitulée « amélioration des capacités des organisations non gouvernementales et des autorités de l’éducation nationale sur la provision de l’alphabétisation fonctionnelle intégrant la dimension genre» initié par Maeecha en partenariat avec l’UNESCO a pris fin le 31 décembre 2013. Ce projet avait comme objectif principal de renforcer les capacités par la mise en œuvre des cours d’alphabétisation fonctionnelle dans les 3 îles.

En tout 120 adultes hommes et femmes ont bénéficié de cette formation en raison de 40 personnes par île pendant 6 mois. Les formations ont lieu à Memboidjou dans le nord de Ngazidja, Ndrondroni à Mohéli et Bandrakuni-Mremani à Anjouan. La majorité des participants sont des femmes.

 

 

Selon le Responsable de programme Education de Maeecha Youssouf DAINANE « Les recrutements des apprenants et le choix des sites sont fait à l’issue des réunions de sensibilisation tenues par les alphabétiseurs dans leurs localités respectives en concertation avec les différents partenaires notamment la Fédération Nationale des Agriculteurs Comoriens et des Femmes Agricultrices (FNAC-FA), de chaque localité ».

Il convient de dire que les apprenants qui découvrent pour la première fois l’écriture et la lecture éprouvent quelques difficultés en ce début de formation relatives à la tenue des outils d’apprentissage, notamment en écriture et en lecture. Toutefois, les participants sont de plus en plus à l’aise dans les mathématiques et savent écrire et notamment faire de la lecture.

A terme de cette formation de 6 mois, les bénéficiaires ont une autonomie renforcée et des compétences leur permettant de :

  • Participer activement à l’identification des problèmes et à leur analyse,
  • Participer activement au développement de solutions pratiques du pays et de leur localité.
  • Gérer aisément leurs activités génératrices de revenus et augmenter les recettes.

 

 

L’approche visée permettra aussi à un changement social et un apprentissage au travers de l’instauration d’un espace démocratique de débat et de dialogue au niveau communautaire.

Rahamata AHAMADA originaire de Memboidjou, a, au nom de ses collègues, adressé ses remerciements à l’ONG Maeecha : « Nous remercions Maeecha de nous avoir permis de suivre cette formation d’alphabétisation. Grâce à cette formation, je sais lire, écrire, calculer et composer un numéro de téléphone pour appeler n’importe qui dans le monde. Durant la période de la formation, Maeecha nous a soutenus en nous donnant le matériel nécessaire pour travailler dans de bonnes conditions. Des cahiers, stylos, crayons et les livres qui contenaient les cours de grammaire et du calcul »

De son côté Ankidati YOUSSOUF ayant suivi la formation sur le site de Bandrakuni à Anjouan se félicite des connaissances acquises durant cette formation : « Moi je fais du petit commerce, grâce à cette formation, je peux aujourd’hui enregistrer les entrées et sorties quotidiennes. A la fin de la journée j’ai ma comptabilité journalière et je sais combien j’ai gagné, combien j’ai perdu et combien il me reste encore. Je peux maintenant aider mon enfant qui est au CP2 à faire de la lecture et à poser des opérations ».

 

 

Inaya MZE appelle les autres femmes qui n’ont pas eu la chance de participer à cette formation à s’approcher de Maeecha pour s’inscrire dans les prochaines sessions. « Il faut chercher le savoir même quand on est plus âgé » a-t-elle conclut.

Notons que 6 formateurs ont assuré cette formation pendant 6 mois après avoir bénéficié d’une formation des modules dispensés par un consultant recruté par Maeecha. A la fin de ces formations, les documents élaborés (livre de lecture, livre de mathématiques et guide de l’enseignant) sont validés lors d’un atelier de validation tenu le 11 juillet au commissariat à l‘éducation en présence des autorités compétentes.

 

PRISME : DÉFINITION D’UNE VISION DE L’ECMA POUR 2021

Le premier atelier sur l’approche orienté changement initié par l’association F3E en partenariat avec Maeecha a eu lieu du 11 au 13 novembre 2014 à l’ECMA à Adda. Cet atelier entre dans le cadre d’une expérimentation des méthodes de suivi et évaluation orientées changement qui permettront de mesurer si un changement s’est produit chez les bénéficiaires et dans quelle mesure y a contribué à travers l’action. A Adda, l’équipe de Maeecha, les représentants de la communauté d’Adda, des élèves, des enseignants de l’ECMA et des encadreurs pédagogiques ont pris part à cet atelier. Ainsi, Marthe-Valère Feuvrier, membre du F3E et co-animatrice de cet atelier nous livre ses impressions par rapport aux différentes étapes du séminaire.

Parlez nous du PRISME ?

Le PRISME est un programme pilote, un programme d’expérimentation de méthodologies innovantes pour mieux comprendre, mieux apprécier ce qui change chez les acteurs sur un territoire et comment les actions des ONG y contribuent.

Le PRISME une dynamique collective qui s’est construite sur un constat : nos outils de suivi-évaluation actuels ne nous permettent pas de comprendre et d’apprécier ce que les projets et actions de développement produisent comme changements. Ces outils sont utiles pour piloter et pour mesurer nos résultats mais ils ne suffisent pas pour la compréhension de ce qui se joue chez les acteurs (changement de comportement, de mentalités, de pratiques etc.).

Le F3E a donc proposé le lancement d’un programme collectif sur 4 ans pour tester ces méthodologies, les éprouver et en tirer des leçons et des apprentissages utiles à tous.

Le PRISME est composé de 15 projets pilotes d’expérimentation et concernent une trentaine d’organisations et collectivités dans une dizaine de pays en France, en Afrique et dans les Caraïbes.

Quel a été l’objectif de l’atelier qui s’est déroulé à Adda ?

L’objectif de l’atelier était d’avoir une compréhension fine du contexte et des acteurs qui évoluent autour d’ECMA, de construire une vision collective pour ECMA à l’horizon 2021 et enfin de poser les premières pierres d’une planification et d’un suivi-évaluation orientée changement.

Qu’est ce qui a retenu votre attention lors de cet atelier ?

La liberté de parole des participants, leur confiance, leur implication, leur ouverture pour s’approprier cette nouvelle manière de penser et voir les projets.

La qualité et la pertinence des remarques, des questions, des restitutions: chaque mot est discuté, négocié et partagé!

En quoi la communauté va contribuer à ce changement ?

Elle sera une actrice essentielle comme elle l’a toujours été. C’est l’émergence au sein de la communauté d’un conseil d’école renforcé qui sera déterminant  pour atteindre la vision d’ECMA.

Que diriez-vous de l’implication de tous les acteurs de l’ECMA dans cet atelier ?

Exemplaire et déterminée!

Quel rôle le F3E va jouer dans ce processus dans les prochaines années ?

Le F3E accompagnera Maeecha et ECMA (et par extension Partage et le RAEE) pendant les 4 années du programme pour tester, éprouver et réajuster le dispositif de suivi à toutes ces étapes.

Au niveau collectif, le F3E poursuivra la mise en lien de Maeecha avec l’ensemble des membres du PRISME et pourquoi pas au-delà. Le F3E mettra également en valeur l’ensemble des expériences des membres du PRISME.

L’agenda du PRISME aux Comores ?

En cours de construction!

INAUGURATION DU CIIPM : CENTRE D’INSERTION PROFESSIONNELLE

Un grand pas pour la réussite des jeunes déscolarisés ou non scolarisés

Le centre CIIPM a été inauguré le 04 novembre 2014 à Mrémani dans le Nyumakele en présence des autorités de l’Île, de l’ambassade de France en Union des Comores, de la représentante de Partage, de la communauté et de l’équipe de Maeecha.

 

 

Un programme adapté à la situation

« Ce programme a été mis en place pour accompagner les jeunes filles et garçons de la région du Nyumakele ayant abandonné le cursus scolaire classique vers leur insertion sociale à travers une orientation et une formation au sein d’un centre d’insertion scolaire et d’initiation professionnelle ». Dans un premier temps, il s’agit de réhabiliter les locaux destinés à l’accueil de ce programme, puis d’identifier et de former des artisans à la pédagogie d’enseignement de filières professionnelles. Dans un second temps, il s’agit de recruter les jeunes et de les former, d’effectuer des visites auprès des organisations professionnelles en vue de préparer leur accueil dans des structures appropriées et enfin de les accompagner dans leur insertion avec entre les mains un projet professionnel abouti.

 

RENTRÉE SCOLAIRE 2014

L’ONG Maeecha poursuit son travail auprès des familles comoriennes les plus en difficulté. Dans le Nyumakele, sa principale zone d’intervention, toutes les dispositions ont été prises pour bien accueillir les enfants lors de la rentrée scolaire. C’est d’ailleurs dans cette région, où la rentrée scolaire prévue le 8 septembre 2014, que les conditions semblaient réunies pour une bonne rentrée des classes, contrairement aux autres régions de l’archipel où la rentrée scolaire a été jugée mitigée par la presse. En effet, les élèves ne se sont pas présentés dans les différentes écoles, craignant un appel à la grève des enseignants.

A l’Ecole Communautaire Maeecha (ECMA), l’ambiance était au rendez vous. Les élèves, les encadreurs pédagogiques et les enseignants se sont bien mobilisés pour cette rentrée. L’ECMA a enregistré 248 nouveaux inscrits dans les classes maternelles et primaires de l’ECMA. Le service pédagogique de Maeecha était présent pour accueillir ces enfants afin de les aider moralement à affronter la nouvelle année scolaire. Tous les élèves inscrits à l’ECMA bénéficient d’une prise en charge scolaire totale (frais de scolarité, fournitures scolaires, mutuelle de santé, cantine scolaire, …). Le souci de Maeecha est de faciliter l’accès à tous les enfants comoriens à l’école et de garantir une éducation de qualité à tous les enfants.

Une opération de collecte de fonds pour venir en aide aux enfants les plus démunis

A Moroni, Maeecha a lancé deux opérations de collecte de fonds pour venir en aide aux élèves de l’école primaire de Moroni Djomani. Ces opérations se sont déroulées pendant les mois de ramadan et des vacances. Elles ont permis à Maeecha de récolter 500 000 KMF destinés soit à l’achat de fournitures scolaires soit à la réhabilitation d’une salle de classe dont l’état de délabrement est tel que les cours sont interrompus en cas d’intempéries. Des discussions sont en cours entre Maeecha et la direction de l’école afin de déterminer précisément l’usage de ces fonds.

Des fournitures scolaires trop chères face au pouvoir d’achat du citoyen lamda

Les fournitures scolaires ne sont pas à la portée des familles pauvres. Dans les librairies de la capitale, des files d’attente sont visibles.  Kaissane Ali, originaire de Mbeni tout comme d’autres personnes, patiente depuis deux longues heures à la librairie « A la Page » pour acheter les fournitures scolaires à ses trois enfants qui sont au primaire et collège : « Nous n’avons pas le choix, nous n’avons pas d’aides sociales nous permettant de diminuer les coûts pour nos enfants à la rentrée scolaire. Si je devais payer toutes les fournitures scolaires de mes 3 enfants, je devrais débourser au moins 140 000 francs, ce qui est au-delà de mes capacités. Bientôt 3 mois d’arriérés de salaires ; comment je peux subvenir aux besoins de mes enfants ? » s’interroge-t-il.

Ces propos sont partagés par des milliers de familles comoriennes qui sont en difficulté et qui n’arrivent pas à mieux préparer la rentrée scolaire de leurs enfants. L’absence de structures et de programmes d’aides sociales aux familles mettent en danger les enfants comoriens dont la famille est vulnérable. L’année dernière, le gouverneur de l’Île Autonome de Ngazidja avait équipé gratuitement toutes les écoles primaires publiques de la Grande Comores en fournitures scolaires. Cette année, rien n’a été annoncé sur la pérennisation de cette belle initiative. Quant au soutien apporté par Maeecha, comme à l’accoutumée depuis bientôt 10 ans, les 13 000 élèves qui se sont inscrits dans les écoles du Nyumakele recevront leurs fournitures scolaires incessamment sous peu.

Des formations en art plastique pour les monitrices du Nyumakele

Les monitrices des écoles maternelles du Nyumakele ont bénéficié d’une formation de 7 jours du 8 au 14 septembre 2014 pour bien préparer la rentrée scolaire. Said Abdallah Ibrahim alias SEDA, l’artiste plasticien a animé une formation d’animation pédagogique en arts plastiques et activités d’éveil en faveur des monitrices, des animateurs Maeecha et des coordinateurs parrainage et pédagogiques afin d’améliorer la qualité des enseignements à travers la pratique des arts plastiques.

Selon le formateur, , « cette formation consistait à renforcer les capacités des monitrices en arts plastiques et en activités d’éveil. Les 18 monitrices ainsi que les 4 animateurs sont formés sur le mélange des couleurs, la réalisation de fresques sur les murs, la constitution d’un tableau en peinture et les notions de base du dessin ».

La formation a été dispensée à la veille de rentrée scolaire pour aider les monitrices à se familiariser dans les techniques d’animation.  « Le niveau des monitrices a beaucoup évolué par rapport aux années précédentes en particulier dans le domaine d’animation en arts plastiques et d’activités d’éveil » a affirmé SEDA.

«Je trouve que la formation était très intéressante. Pour moi, c’est la première fois que je participe à la formation tandis que pour les autres, c’était la seconde, mais je n’avais pas de difficultés dans les exercices, les fresques… Je dirai donc que j’avais un don caché que je viens de reconnaitre » a ironisé Hidaya, responsable service parrainage ayant pris part à cette formation.

SEDA ajoute que l’objectif de cette formation est atteint vu les réalisations faites par tous les participants. « J’ai aussi constaté que les activités apprises l’année dernière ont bien été mises en pratique dans les différentes classes ce qui me rassure quant à la mise en pratique des activités cette année » a-t-il conclut.

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