Aux Comores, l’accès aux services de l’eau et de l’assainissement constituent encore une problématique majeure tant en milieu urbain que rural. De même, la gestion des infrastructures hydrauliques villageoises est soumise à de vives tensions. Dans les zones d’intervention de MAEECHA, les maladies diarrhéiques et la typhoïde constituent des problématiques de santé publiques. C’est pour cette raison que MAEECHA décide d’accompagner les populations rurales dans le changement progressif de comportement lié à l’usage de l’eau et des latrines. A travers ce programme conduit en partenariat avec UNICEF dans 24 localités à travers le pays, il s’agit de contribuer à la réduction des risques sanitaires de l’eau et à l’installation de latrines améliorées.
Actuellement, le lancement en 2016 d’un programme dit marketing de l’assainissement permet d’étudier les voies et moyens d’accompagner des populations rurales à changer leurs pratiques en matière d’hygiène en leur offrant la possibilité d’améliorer leurs latrines. Ce nouveau programme est le fruit d’un partenariat avec Unicef Comores.
Avancées du programme « Marketing de l’assainissement ».
MAEECHA poursuit son engagement auprès des ménages comoriens.
Au Comores on parle très peu ou pas du tout d’intervention sur les latrines. Mais depuis peu, Maeecha s’est lancé dans ce vaste chantier. En effet depuis 2016 en collaboration avec l’UNICEF. , Maeecha s’investit dans l’accompagnement des ménages comoriens dans l’adoption des bonnes pratiques hygiéniques liées à l’utilisation des toilettes pour une réduction des maladies du péril fécal tel que les parasitoses intestinales, la dysenterie amibienne, la typhoïde, etc.
L’action de Maeecha sur le terrain s’est d’abord traduite par une étude portant sur la nature des latrines installées dans les foyers, selon le piédestal (: bois, béton, céramique, plastique, sans piédestal) et le couvercle (sans couvercle, ne sied pas, couvert), auprès de 3476 ménages sur les îles d’Anjouan, Mohéli et Ngazidja. Cette enquête, lancée en octobre 2016 dans les trois îles, a pour objectif de constituer une base de données initiale de la situation liée à l’accès et à l’utilisation des toilettes.
Les agents communautaires ont récemment bénéficié d’une formation de quatre jours sur la méthodologie de l’enquête (protocole et maîtrise du questionnaire permettant une présélection des ménages vulnérables qui ont l’impossibilité de s’attribuer des latrines en vue de leur octroyer une subvention) avant de rejoindre l’équipe des enquêteurs au niveau des trois îles.
Formation des agents communautaires de Nyoumakomo, Sada Lac Salé et Djoulamlima à Ngazidja.
Cette démarche exige que l’ONG MAEECHA travaille aussi en partenariat avec les artisans des communes concernées par l’enquête pour une fabrication locale de différents prototypes de latrines qui seront proposées. Une manière d’encourager la diversification de leurs produits pour contribuer au développement économique de leur commune.